Le bouddhisme est la religion principale en Thaïlande et interagit dans tous les aspects de la vie, y compris le choix de jours spéciaux pour un mariage ou d’autres événements importants. En Thaïlande, les jeunes moines mâles (appelés Nen ou Samanera) sont assez communs.
Très souvent, ils ne prononcent des voeux que temporairement. Ils peuvent le faire pendant la période de la Phansa (saison des pluies), pendant les vacances d’été de mars à mai, ou juste pour quelques jours afin de gagner du mérite lorsqu’un parent ou un grand parent est décédé. Il s’agit en quelque sorte du remboursement d’une dette due aux membres de la famille pour avoir été sous leur garde en tant que jeune enfant. C’est une preuve de respect.
Keng est devenu moine pour la première fois à l’âge de 8 ans lorsque sa grand-mère est décédée. Il n’a été moine que quelques jours mais il a également étudié au temple tous les week-ends lorsqu’il était enfant.
C’est ici que son incroyable talent artistique a été découvert alors qu’il aidait à peindre les temples avec des ornements aux motifs bouddhistes. C’est également ici que son Ajarn (professeur) lui a appris l’art ancestral du tatouage au bambou. Lorsqu’un enfant devient moine, c’est un moment de grande fierté pour la famille et généralement, après quelques jours d’apprentissage de l’art de la méditation, l’enfant deviendra plus calme et réussira souvent mieux à l’école. C’est souvent la première de nombreuses fois, avec une grande cérémonie où toute la famille se réuni pour cette occasion essentielle. Tout au long de leur vie, les hommes thaïlandais deviendront généralement moines à plusieurs reprises.
Keng a personnellement été moine trois fois. D’abord enfant quand sa grand-mère est décédée. La deuxième fois au début de la vingtaine, où il a été moine pendant environ un an pour étudier les premières écritures et la magie du Sak Yant, et enfin lorsque sa mère est décédée.